Sunday, March 20, 2016

On refuting Bourdieu

"Je pense qu’on est fondé à parler de science, même si notre science est débutante, balbutiante, il y a malgré tout une séparation de nature entre l’effort scientifique que fait l’historien, l’ethnologue, le sociologue ou l’économiste, et ce que fait par exemple le philosophe. Nous travaillons à être vérifiables ou falsifiables [...] Jusqu’à présent j’étais l’objet d’attaques, mais jamais de réfutations au sens rigoureux du terme, je dirais que une des raisons de ma tristesse, c’est que dans le champ intellectuel français, j’ai beaucoup d’ennemis mais je n’ai pas d’adversaires, c’est-à dire des gens qui feraient le travail nécessaire pour opposer une réfutation. On me répond à Paris IV : "Mais ça c’est totalitaire puisque que vous êtes irréfutable". Pas du tout... simplement, pour me réfuter, il faut se lever de bonne heure : il faut travailler. C’est un peu arrogant, mais…" (I was never the object of serious refutations... in the french intellectual field, I have a lot of ennemies, but no adversaries, meaning people who would do the proper work to oppose me a refutation. In Paris 4 (A university with a conservative philosophy department), they say to me: "But this is totalitarian, since you cannot be refuted". Not at all... basically, to refute me, you have to wake up early, you have to work. It's arrogant to say this, but...) (thanks Raed)